À la tête d’un quartet all-star, le musicien israélien basé à New York depuis douze ans confirme sa place d’acteur majeur dans la florissante renaissance de la guitare jazz. Avec un album qui fait se rencontrer Lennie Tristano et Jacob do Bandolim, dont le swing élégant se colore à la milonga argentine et au choro brésilien. Au cœur du « village mondial », la révélation d’un nouveau grand !
« The Village, le titre de l’album, possède une double signification. Il renvoie à New York, et au quartier de Greenwich Village, qui a été mon foyer artistique depuis plus d’une décennie. Mais il fait aussi référence au fait que notre monde est devenu un « village global » qui, grâce aux réseaux sociaux et à Internet, donne accès à des formes musicales et à des musiciens de toute la planète. Cet album est la traduction de ma rencontre personnelle avec ces différentes traditions, ces sonorités et ces instrumentistes qui m’ont inspiré, m’ont appris et ont élargi mon horizon au gré de mes voyages et de mes tournées. » — Yotam Silberstein
Pour le cinquième album sous son nom, Yotam Silberstein a choisi un format, le quartet, qui place sa guitare au premier plan et met en évidence l’étendue de ses talents d’improvisateur. Accompagné par un trio avec qui il a régulièrement joué par le passé, et qui constitue une section rythmique de référence internationale longtemps associée au saxophoniste Joshua Redman – le pianiste Aaron Goldberg (coproducteur de l’album), le contrebassiste Reuben Rogers et le batteur Gregory Hutchinson — il offre l’exemple d’un instrumentiste d’envergure. Son articulation est fluide, son toucher aussi agile que précis, sa décontraction de tous les instants. Nomade par ses inspirations, son jeu révèle une assurance propre aux grands guitaristes dans la lignée de Grant Green, Kenny Burrell ou Jim Hall, qui cherchent la note juste plutôt que l’effet spectaculaire. L’avènement d’un guitariste majeur, repéré auprès de James Moody, Roy Hargrove et Monty Alexander.
Compositions de Yotam Silberstein,
sauf « Milonga Gris » de Carlos « Negro » Aguirre, « O Voô da mosca » de Jacob do Bandolim et « Lennie Bird » de Lennie Tristano.